Michel Schweizer, toujours, se méfie des consensus. Aux monotones « petits arrangements de vie » qui président le plus souvent aux relations humaines, il préfère les rencontres « qui requièrent de l’engagement, de l’effort, du risque, qui tordent les pratiques de séduction naturellement en exercice ».
Au théâtre, lieu privilégié de l’expérience de l’Autre et chambre d’écho du monde contemporain, il réunit de petites communautés provisoires, dont il fait surgir les singularités et dont il perturbe les savoir-faire.
Pour Les Diables, ce sont sept comédiens de la compagnie de l’Oiseau Mouche qui viennent éclairer sur scène ce que la vie se charge de nous faire oublier : le possible déplacement de la norme. Le vis-à-vis entre acteurs et public y est chargé d’un humour caustique, et d’une intensité diabolique.
Une ode à la résistance et à la différence.
Mouvement