Cellules – kilomètres et ce qui nous manque de la Compagnie de l’Oiseau-Mouche c’est d’abord une série d’interrogations : comment appréhende-t-on l’espace public ? Quelle(s) trace(s) l’espace public laisse-t-il dans nos corps ? Comment le corps peut-il transmettre nos affects pour un lieu ? La peau peut-elle archiver, de génération en génération, l’attachement qui nous lie à un territoire ?
Dans ce projet de création in situ, Schéhérazade Zambrano, ira à la recherche de gestes, d’expressions qui constituent nos patrimoines corporels et urbains. Accompagnée de sept interprètes de l’Oiseau-Mouche et de huit amateur·ice·s roubaisien·ne·s, ils.elles offriront un tableau dansé, tel un patrimoine vivant, de la ville de Roubaix.
Un projet participatif avec des amateur·ice·s roubaisien·ne·s
Cellules – kilomètres et ce qui nous manque est construit autour de deux axes forts :
- les liens intergénérationnels, et la mobilité de corps différents ;
- la place du territoire, et la création d’un matrimoine/patrimoine commun à travers le geste.
Un projet intergénérationnel
Interrogeant la question de la mobilité du corps, de ses capacités et de son vieillissement, la transmission du geste sera primordiale. Comment transmet-on lorsqu’on est amateur·ice un geste ? Lorsque nous n’avons pas de contacts physiques réguliers ? Lorsque nos corps sont si différents ? L’ensemble de ces questions traverseront la création.
Roubaix au centre de la création
La place du territoire et plus spécifiquement de la ville de Roubaix est au centre de cette création. La chorégraphe, les comédien·ne·s de l’Oiseau-Mouche et les , se questionneront de manière sensible sur la manière dont on habite cette ville, et dont on transmet son histoire.
Le choix du lieu de représentation sera essentiel, et sera imaginé avec la ville de Roubaix.
Répétition publique le 21 mai à la Maison des Associations de Roubaix à l’occasion du Printemps des Associations de 14h30 à 16h30
24 place de la liberté 59100 Roubaix
